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Retrogaming
26 octobre 2011

Shadow of the Beast

Shadow_Of_The_BeastAmiga500_250px

Éditeur : Psygnosis
Développeur : Reflections
Année : 1989
Aussi sur : Atari ST, C64, Zx Spectrum, Amstrad CPC, Master System, Pc Engine CD, Lynx, Megadrive, Super Nintendo, FM-Town

Attention, chef d'oeuvre en vue ! Si en 1989, vous avez comme moi glissé la disquette de ce jeu dans votre Amiga, vous savez de quoi je parle. Mais première chose, STOP ! Arrêtez de lire et cliquez :

Ecoutez... C'est bon ? Si un sourire béat se dessine sur vos lèvres, c'est que vous m'avez écouté. Oui, le rétro dans toute sa splendeur, c'est ça ! Mon but était avant toutes choses de vous mettre cette musique d'intro dans le crane, ma mission est accomplie.

L'ombre de la bête vous guette !Il y a longtemps, par une nuit sans lune, un petit enfant fut dérobé à ses parents qui ne se doutaient de rien. Ses ravisseurs mystérieux le transportèrent très, très loin, jusqu'à l'imposant temple de Necropolis. L'enfant y fut accepté par les mages de la nuit, les prêtres guerriers du Seigneur Bête. Ils réservaient un sort bien spécial à l'enfant, qui demanda des années de préparation. Des potions secrètes concoctées avec le sang de créatures très rares transformèrent lentement son apparence, faisant de cet humain une créature dotée d'un pouvoir, d'une agilité et d'une force effrayants. L'hypnose profonde effaça complètement les souvenirs de sa vie antérieure et fit de lui le guerrier messager de la Bête.

Sur écran TV, ça déchirait la rétine !Mais après de nombreuses années passées au service du temple et accédant peu à peu à la maturité, il découvre un terrible secret : l'horrible vérité sur son passé. Révélation qui déchaîne sa colère et le pousse à engager une revanche sanglante contre ses maîtres. Une entrée en la matière bien glauque mais immersive pour ce qui suit : le jeu. Car pour le jeu en lui-même, c'est exploits sur exploits. Ca scroll de partout (scrolling différentiel sur 13 plans !), jusqu'à 128 couleurs à l'écran contre 32 généralement sur Amiga 500 et un bestiaire de... 132 sprites ! Et pour enfoncer le clou, vos oreilles n'en peuvent plus d'un tel bonheur musical pendant que vous jouez ! L'Amiga 500 crache ses tripes et vous n'en pouvez plus, il n'y a pas que l'intro qui met le joueur sur ses genoux ! Tout cela au service d'un "simple" jeu d'action 2D, où à des phases de combats se mêlent d'autres phases moins guerrières : plates-formes et exploration.

Quand on vous dit que c'est bôôô !

Ce soft m'a conforté sur une chose : le jeu vidéo est un ART. Je le cri haut et fort ici même : "Shadow of the Beast est une oeuvre d'ART !". Oui, moi quand j'aime, c'est pas à moitié. Le seul bémol, pour moi, vient de la difficulté du soft. Oui, à ce jeu, je ne suis pas un foudre de guerre. Mais promis, je m'y remet boosté à mort dès que possible ! En effet, connaître le meilleur trajet pour réussir à venger le héros est, j'en suis certain, la chose à connaître afin de relativiser cette difficulté apparente et surtout permettre de ne pas gaspiller inutilement les 12 points de vie alloués au joueur (parce que en plus, les fioles régénératrices ne sont pas légion). Je suis persuadé qu'avec un petit peu d'acharnement, le jeu n'est pas si difficile que ça. Pour conclure, si vous voulez en savoir plus sur Shadow of the Beast ainsi que sur ses différentes adaptations, cliquez ici et vous aurez la totale grâce à TITAN. Mon site de référence sur Shadow of the Beast.

Pour discuter du jeu c'est ici.

articleredigepar_Leatherface

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Commentaires
L
Pour trancher, il suffit de regarder cette vidéo (qui est la première partie de la solution) et ensuite de lancer le jeu et de voir si c'est si impossible que ça.<br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?v=KHU2guYH7Og<br /> <br /> Je le ferai dès que possible mais là je suis trop débordé en ce moment. Si quelqu'un veut essayer en attendant, qu'il ne se gène pas !
B
Non, franchement Beast est une superbe démo technologique, mais déja à l'époque il était injouable. Ok, pas par sa "jouabilité" mais par son level design alors ... J'ai pas le terme exact, mais quelque part je suis d'accord avec toi, il faut connaitre par coeur le pattern ennemi pour y arriver. Le pb c'est que c'est Hard dès le début ! Il n'y à pas eu réflexion pour rendre le jeu un minimum accessible.<br /> <br /> Et désolé à l'époque cette jouabilité/difficultée n'était pas une norme, il n'y à qu'a voir ce qui se faisait sur Amiga voire mème sur C64 avant, ok c'était dur, par de sauvegarde, pas de continue, 3 vies et puis c'est tout, mais en majorité, il y avait une progression dans la difficulté.
L
Il est certain que ceux qui ont découvert les jeux vidéo avec la génération actuelle, ça doit être un choc pour eux la difficulté de ces jeux d'antan. <br /> Même moi qui les aient connu à l'époque, je dois reconnaitre que j'ai parfois du mal à m'y replonger. Mais on savait persévérer en ce temps là, on lâchait pas le stick au bout de 5 minutes dès que ca commençait à être un chouïa ardu.<br /> Toute une époque...
A
D'autant que cette jouabilité que l'on fustige a posteriori constituait plus ou moins une norme, à l'époque, sur ordi.
L
Comme je le disais dans l'article, je ne pense pas que cette difficulté provienne de la jouabilité mais plutôt de la connaissance du trajet à effectuer.<br /> Perdre son temps dans des passages difficiles alors que l'on n'a rien à y faire dès le départ, ça n'aide pas pour la progression. Ca me fait penser à un certain Dead Rising tiens. Tu te fais défonce car tu te retrouves à des endroits où tu n'a rien à faire au départ et c'est trop difficile, limite impossible.<br /> Mais d'un autre côté c'est vrai que la jouabilité n'a pas plu à tout le monde alors... chacun voit midi à sa porte quoi (p'tain, comment je fais l'anguille là). :o)
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